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il y a 3 ans
Les confessions érotiques d’une femme coquine délaissée par son mari et qui le remplace par des sextoys et va découvrir un autre monde

Je me réveille tôt, mais pas assez pour que mon mari soit encore à mes côtés. Sans grande surprise, en étendant la main, je tâte une empreinte encore marquée dans le matelas. Tous les jours il part tôt et rentre tard. Il y a eu un moment où il revenait manger, mais ce moment appartient au passé. Oh, je n’ai pas à m’inquiéter, je le sais parfaitement. Il ne me trompe pas. Ou plutôt si, il me trompe avec son métier. Il est pédiatre, l’un des plus réputés de la ville et du département. Il travaille six jours par semaine, le septième est consacré au repos. Enfin théoriquement, parce qu’il lui arrive de plus en plus souvent de prendre des appels et de partir en urgence.

Dimanche dernier, la journée commençait bien. 8 heures du matin. On se réveille tous les deux. Un peu de calme. Une belle journée de printemps. Une légère brise qui pénètre par la porte-fenêtre entrouverte, le soleil. Il était dans la salle de bains. Je le surveillais du coin de l’œil.

Je me suis mise en position quand j’ai entendu qu’il sortait de la pièce. Pas besoin de mots, le langage corporel est suffisant. J’ai retroussé ma nuisette, je n’avais pas de culotte, et je me suis mise à quatre pattes sur le lit, lui présentant mon dos. Je connais suffisamment la nature masculine pour savoir que n’importe quel homme à qui on se présente comme ça est sur vous dans les secondes qui suivent. Effectivement, je l’ai senti s’approcher. J’ai évité de lui dire ce que j’avais à l’esprit, quelque chose qui l’aurait blessé, une manifestation de cette rancœur qui montait en moi parce qu’on n’avait pas fait l’amour depuis… Je préférais ne pas penser à la date… J’ai toujours essayé de positiver, toute ma vie durant…

J’ai senti un mouvement de flottement. J’ai tendu la main en arrière. Je pensais toucher une queue au moins semi-bandée. La réalité était malheureusement moins glorieuse. Je me suis dit que ça n’était pas grave, que je pouvais le faire se rigidifier… Rien n’est jamais perdu, c’est ma devise… Mais il a eu une phrase qui m’a glacé :

— Laisse tomber, je ne banderai pas… Trop fatigué… Et puis le sexe en ce moment… Pas envie… Notre jeunesse est derrière nous, il faut passer à autre chose…

Le problème c’est qu’on a 42 ans tous les deux, et que moi j’ai toujours envie des plaisirs qu’apporte le sexe.

Oui, c’est clair, je peux me débrouiller toute seule. Plus grand-chose à espérer.

Je me lève. Heureusement, j’ai pas mal de ressources. L’une d’entre elles est cachée dans mon dressing. Enfin, cachée…Pas vraiment, mais je doute qu’il aille fouiller. Ça tient en trois coffrets l’un vert, l’autre mauve, l’autre rouge, entassés les uns sur les autres. J’ai acheté le premier il y a dix ans de cela, par simple amusement. Je ne pensais même pas m’en servir, à vrai dire. Comme pas mal de femmes, j’achète beaucoup de vêtements, et sur un catalogue de vente par correspondance j’avais vu un coffret de « vibromasseurs »… En les promenant sur votre peau, ils vous permettront de vous délasser. Cette hypocrisie m’avait amusé. Mais c’est, après tout, une belle manière de permettre à toutes les femmes d’avoir de quoi se donner du plaisir. La sexualité d’une femme ne passe pas f o r c é ment par un rapport à deux, et seules les hypocrites disent qu’elles ne se donnent jamais du plaisir. Je m’étais commandée un coffret. Je l’avais ouvert et je m’étais dit que je n’avais pas été volée. Différentes couleurs, différentes formes. De quoi se faire jouir autrement qu’avec ses doigts. J’avais été émerveillée… Mais je n’avais pas essayé quoi que ce soit. Dix ans plus tôt mon mari et moi nous étions tout le temps sur le dos l’un de l’autre. Le matin, avant qu’il ne parte travailler, il était rare qu’il ne me prenne pas, dans le lit, sous la douche. À l’époque il revenait manger à midi, et même si on avait encore deux e n f a n t s à la maison, on trouvait toujours un moment pour s’isoler. Et le soir, quand il rentrait, il était rare aussi qu’il ne manifeste pas son envie…

Mais petit à petit, tout cela s’était estompé.

J’avais retrouvé le coffret il y avait trois ans de cela, un samedi matin. L’envie de l’essayer. J’avais ouvert la boite, et je m’étais emparée d’un vibro, bleu, plus épais que long. J’avais appuyé sur le bouton de mise en marche, mais, contrairement à ce que montrait la photo du catalogue, je ne me l’étais pas promené sur la joue pour détendre mes muscles tendus.

À vrai dire, trois secondes avant de le prendre en main, je ne pensais même pas l’utiliser, mais j’en avais eu l’envie irrésistible en sentant les vibrations.

J’étais retournée dans la chambre, m’étais allongée sur le lit, avais tiré bas mon pantalon de survêtement et ma culotte, et j’étais venu frotter l’objet contre mes lèvres. Il n’y avait personne dans la maison à ce moment ; Heureusement. Je m’étais mise à gémir tellement c’était bon… J’avais joui quasiment immédiatement… J’étais remontée jusqu’à mon clitoris, et j’avais eu un deuxième orgasme. Je l’avais enfoncé entre mes lèvres… C’était irrésistible. Je l’avais déplacé, mais ce qui lui donnait autant d’effet, c’étaient les vibrations sur les zones sensibles… J’avais eu orgasme sur orgasme, allant chaque fois plus loin dans la jouissance, jusqu’à m’écrouler en travers du lit, les draps sous moi trempés du liquide qui avait jailli de moi. Momentanément apaisée.

Ma frustration avait trouvé une accalmie ce matin-là, et dès lors, j’étais devenue accro à mon coffret de vibros. Ce n’était pas un simple et terne substitut à la sexualité. C’était autre chose, et je m’étais vite rendue compte que c’était bien plus fort qu’une queue qui va en vous quelques minutes avant de cracher des jets de sperme… Ça agissait sur mes muqueuses et me procurait des orgasmes d’une rare f o r c e . Avec un même vibro, il n’y avait jamais deux orgasmes identiques, et d’un vibro à l’autre les sensations étaient différentes. J’aimais en particulier l’un d’entre eux qui avait une pointe qui partait de la longue tige et venait stimuler le clitoris en même temps que la partie centrale était fichée entre mes lèvres…

On a le plaisir qu’on peut. Mais ce que j’éprouvais était tellement fort que j’y trouvais une sorte de revanche.

C’est à cette époque que je me suis mise à fréquenter les magasins « pour couple »… Il y en avait un à la sortie de la ville en zone industrielle, et j’ai été aussi sur le Net. C’est comme ça que je me suis retrouvée à la tête de deux autres coffrets, ceux-là achetés vide, mais que j’ai garnissais au fur et à mesure de mes emplettes.

Je me suis levée. Je devais aller faire des courses, et amener mon ordinateur portable à la réparation. Mon téléphone portable a vibré. J’ai jeté un œil. Il y avait deux SMS. Le premier de mon mari JE PENSE RENTRER À MIDI. Ça m’a fait sourire. Il me faisait ce type de promesse, avant d’annuler sur le coup de 11 h 50. Et un MMS de ma copine Andréa. Elle brandissait un gode de belles dimensions, remontait son T-shirt et venait le loger entre ses deux seins, esquissant une parodie de branlette espagnole en massant la bite de plastique de ses deux nibards. « Je passe à onze heures, tu vas en profiter. »

J’ai jeté un œil critique à l’image que me renvoyait le miroir sur le mur de gauche. En fait, il n’y avait pas grand-chose à critiquer. J’ai vu une grande (vraie) blonde de 42 ans, sur laquelle tous les hommes se retournaient dans la rue, quand ils ne sifflaient pas ou n’essayaient pas de me tripoter, avec une longue chevelure couleur miel, un visage plutôt réussi, et un corps longiligne d’un mètre quatre-vingt-huit, mais avec des formes bien marquées. Il fallait pourtant croire que je n’étais plus désirable, puisque mon mari n’avait pas envie de moi.

Je m’étais faite une promesse quand nous nous étions mariés, promesse que je ne comptais pas remettre ne cause. Aucun autre homme que lui ne mettrait sa queue dans mon ventre. Mais il y avait toujours des moyens de contourner cette promesse. Et puis je n’avais pas envie de me donner à tous les hommes dont je croisais la route, qui me désiraient mais ne voyaient en moi qu’un moyen d’assouvir leur plaisir, en me remplissant de sperme, sans se soucier de m’en donner à moi du plaisir. Les chemins sur lesquels je m’étais engagée me le promettaient eux, ce plaisir.

Je suis partie me glisser sous la douche. J’avais envie de bien commencer la journée. J’allais sortir en me livrant à un de mes jeux favoris.

Cela faisait deux ans que j’avais découvert les boules de geisha. Je les avais trouvées dans un magasin dans le Nord, où j’étais parti pour le mariage d’une petite nièce et j’avais demandé au vendeur ce que c’était. Je voyais une série de boules en acier reliées en elle par un fil, avec un nœud au bout. Il avait paru amusé de mon ignorance.

— On appelle ça des boules de geisha… C’est parce que les geisha en utilisaient il y a longtemps de cela, souvent des modèles en jade… On les utilise pour muscler le périnée… Ou pour se donner du plaisir. Le modèle que vous avez là correspond au second cas de figure. Il est en métal et à l’intérieur il y a une petite bille. Ça créé des vibrations contre les parois intimes du vagin… Je peux vous dire que c’est redoutable… Et que c’est un article qui part très vite.

J’en avais ramené un jeu chez moi. Et je l’avais essayé quelques jours plus tard. J’avais eu mon premier orgasme quelques secondes après les avoir introduites en moi, lorsque j’avais commencé à bouger.

Depuis, je les utilisais régulièrement.

Je m’assieds au bord du lit, face au miroir. Chaque objet m’apporte une multitude de plaisirs. Une partie du mien, c’est déjà de m’introduire les boules dans le ventre. J’aime les voir disparaître, et imaginer le plaisir qui va être le mien lorsque je vais me mettre en mouvement et qu’elles vont bouger à l’intérieur. Je me demande souvent si toutes les femmes sont comme moi, ou si je suis un cas unique. Mes copines aussi utilisent des jouets, mais je suis la seule jusqu’à présent qui ait tenté les boules de geisha.

Les boules sont en moi. Je passe une culotte. J’ai pris un slip grand format. Ça peut sembler paradoxal puisque habituellement, je mets très rarement de sous-vêtements, même et surtout quand je peux m’exhiber. Les hommes qui me côtoient ont souvent fait les frais du trouble que je peux leur procurer quand ils aperçoivent mes parties intimes par la grâce d’une jupe courte ou d’une robe qui se redresse. La raison c’est que le tissu absorbe ce qui coule de moi quand les boules sont en l’intérieur. J’ai toujours mouillé beaucoup. Après, ça déborde sur le pantalon.

Je finis de m’habiller sans trop bouger encore. Je sens les boules en moi, mais elles sont quasi immobiles. Je sens aussi mon clitoris qui se gonfle. Je me contorsionne pour passer un jean. Le secret c’est aussi d’avoir un pantalon très serré, ça démultiplie l’effet. Je mets un débardeur, une veste, et je me lève.

Je traverse la chambre, sors dans le couloir. Les vibrations commencent. Je suis très excitée, ce matin, et je sens que je ne vais pas tenir très longtemps…La jouissance éclate en moi, et je me fige, emportée par celle-ci. Je reste là une ou deux minutes, puis je reprends ma route.

Je parviens enfin à sortir.

Si j’aime autant les utiliser quand je sors, c’est pour le jeu que cela me permet. Une partie de mon excitation, ce n’est pas seulement ce qui se passe dans mon sexe, c’est aussi de croiser les gens et que ceux-ci ne sachent pas que les boules magiques sont en moi, qu’elles me travaillent et que je suis constamment au bord de l’orgasme. Jeu aussi que de tenter de contrôler ma jouissance, la maîtriser, faire en sorte qu’elle ne me submerge pas. Parfois, je ne me maîtrise pas, justement, et elle explose en moi dans un moment incongru. Je me souviens encore d’avoir eu un orgasme en plein milieu de la rue, et d’une personne compatissante qui s’est précipitée et m’a dit « Vous ne vous sentez pas bien ? Venez, asseyez vous là. Vous voulez que j’appelle des secours ? » et moi j’avais eu envie de rire, de lui dire « Je viens juste de me jouir dessus. »

Je démarre la voiture quand mon portable sonne. C’est Andréa, ma meilleure amie. « Je passe te voir en fin de matinée…J’amène de quoi s’occuper. »

Je me dis que la journée ne sera pas si pourrie que ça après tout. Andréa et moi on est très complices. Il faut dire qu’on est dans la même situation. On s’est connues lors d’un dîner. Son mari est très riche et très absent. On s’est appréciées, revues et la complicité a été telle que…On joue souvent ensemble.

Je me gare en ville. Je commence par le pain. Il y a trois clients dans le magasin, dont deux hommes qui me matent sans vergogne. Le jean me colle, ne laissant pas grand-chose à l’imagination, et le débardeur est très léger. Un instant, une image se joue de mon esprit, je les imagine me prenant contre le comptoir, et enfonçant leurs sexes en moi. Je la chasse. Non, je ne tromperai jamais mon mari, même s’il me délaisse. Il n’y aura jamais qu’une seule queue dans mon ventre, la sienne. Queue qui ne bande plus pour moi. Ce sera donc difficile.

Les boules poursuivent leur travail insidieux en moi, tapant contre mes parois intimes à chacun de mes mouvements. La boulangère est une vieille femme au visage aigri, et je me dis un instant que ça serait drôle que je jouisse devant elle. Je suis sûre qu’elle n’a jamais essayé des boules de geisha de sa vie, et n’en essaiera jamais.

Le magasin d’informatique est au bout de la rue. J’attr a p e le portable dans la voiture. Je pourrais aller me garer devant, il y a des places libres, mais j’ai envie de me tester.

J’avance, et les boules s’entrechoquent. Je jugule ce qui monte en moi. Un point de chaleur s’est inscrit au bas de mon dos, qui s’étend lentement. Mon clitoris frotte contre le tissu de mon slip. Je me fixe comme objectif d’arriver devant le magasin sans jouir, mais je me rends compte que je ne tiendrai pas jusqu’au bout. J’aperçois un banc, vide. Je vais m’y asseoir. Je tire sur la fermeture éclair de mon pantalon, la baissant de deux centimètres. Je glisse un doigt, le slip est trempé. J’appuie sur mon clitoris, et je frotte. C’est exactement comme si j’appuyais sur un bouton, le bouton qui déclenche ma jouissance. L’orgasme explose en moi, fort, v i o l ent, qui me fend en deux. Je reste sur place le temps de reprendre mes esprits, et je vais jusqu’au magasin. Je dépose le portable. Le réparateur me drague gentiment. Je finis par repartir. Je retourne à la voiture. Je sens l’effet des boules, mais cette fois, je peux gérer. Je vais me garer dans un autre quartier. Je dois récupérer de la pharmacie, et acheter des magazines. Ce que je n’avais pas prévu, c’est une envie de faire pipi insistante qui me terrasse. Je reviens de la maison de la presse en serrant la vessie. Le problème c’est que j’ai du mal à tout contrôler en même temps, maîtriser ma vessie, et l’effet des boules dans mon vagin. Un jet d’urine m’échappe, puis un autre. J’arrive avec soulagement à la voiture, plus capable de contrôler ma vessie, pissant maintenant de manière régulière. Je me glisse à l’intérieur de la voiture. Heureusement, les courses sont finies. Le jean se teinte de sombre, absorbant l’urine qui coule de moi. Je me frotte à travers le tissu rêche, appuyant sur mon clitoris, et je jouis à nouveau, incapable de savoir si ce qui me donne un orgasme c’est de me souiller, que les boules bougent en moi ou les deux.

Je reviens à la maison et je monte examiner les dégâts. Le jean est trempé. Je me déshabille, sors les boules de moi, les lave et les range avant de prendre une douche. Elles resserviront.

Je vais préparer mon repas. J’attends impatiemment Andréa. Fidèle à sa promesse, elle arrive sur le coup de onze heures. De la fenêtre de la cuisine, je la vois se garer, et remonter l’allée. Longue silhouette encore allongée par ses talons, elle a beaucoup d’allure. Elle a un visage aux traits taillés à la serpe, qui s’illumine constamment d’un sourire un rien moqueur, et un corps que je connais à présent par cœur. Elle porte une simple robe noire moulante qui met en valeur son corps élancé. Je me précipite à la porte. En sortant de la douche, j’ai mis une simple nuisette qui m’arrive juste en dessous du minou, sans rien dessous.

Comme à chaque fois que nous nous retrouvons, ça va très vite, tant l’élan de l’une vers l’autre est mutuel. Je viens accrocher mes mains à ses épaules, elle les plaque sur mes fesses offertes à la lisière de la nuisette, nos bouches se collent l’une à l’autre, nos langues s’accrochent et se frottent. Quand elle se détache de moi c’est pour retrousser sa robe. Dessous, elle n’a bien entendu pas de sous-vêtement, mais un harnachement de cuir au centre duquel est accroché quelque chose qu’elle a replié et caché entre ses cuisses, et qui jaillit comme un diable de sa boite, un gode de couleur v i o l ette, un long cylindre de plastique.

On se regarde. Sans un mot, je la prends par la main et je l’entraîne vers le living. Je me laisse glisser sur le divan de cuir clair, et je me mets à quatre pattes. Ce que mon mari n’a pas pu me donner l’autre jour, elle me le donnera.

Elle tourne autour de moi, sans encore me toucher. Présentant le gode à ma bouche. Je le suce comme je sucerais une queue d’homme. J’en arrive même à me demander si je ne préfère pas ce jouet en plastique, car il est le partie centrale d’un jeu que j’aime, énormément plus pervers et plus subtil que ce qui se passe avec mon mari. Je tends la main, et je caresse autour la base en cuir dans laquelle est enchâssé le gode, frôlant ses lèvres que je sens s’ouvrir, la faisant gémir. Elle se dégage enfin, et vient se positionner contre mon cul tendu vers elle. Elle appuie la tête du gode contre mes lèvres et elle frotte lentement.

Je suis entourée par la lumière d’un flash. Je n’ai pas besoin de jeter un œil en arrière pour savoir ce qui s’est passé. Elle adore prendre des photos. D’elle et des autres. Elle me les envoie, pas mail, par SMS…Je les récupère toutes et je les stocke dans un drive. Quand je serai vieille, je les regarderai en me souvenant de mes temps héroïques.

— Tu es parfaite comme ça. La chatte béante, avec des filets de mouille qui sortent. Dis donc, tu es bien excitée, aujourd’hui.

Elle prend encore quelques photos pendant qu’elle se glisse en moi. Je gémis de plus belle. Le frottement du gode contre mes muqueuses…Irrésistible…L’extrémité vient taper contre mon utérus. Elle reste un moment immobile. Je me sens remplie. Moment de félicité.

Un souvenir cocasse me traverse… Enfin, cocasse… Pas tant que ça sur le moment. Andréa m’avait envoyé une photo, un après-midi, photo resserrée. Même si j’avais compris qu’elle était allongée sur son divan, juste vêtue d’un soutien-gorge, avec la culotte aux chevilles, photo prise en contre plongée, où j’avais, au premier plan, son sexe, qu’elle ouvrait avec ses doigts, au second plan son visage esquissant une grimace, avec en commentaire : « Si tu venais passer un moment à la maison, je suis seule ? » Bien entendu je m’étais rendu chez elle. Et on avait passé un bon moment.

J’aimais tellement cette photo que je l’avais mise en fond d’écran de mon téléphone. Ça me rappelait un bon moment, quand j’avais mon téléphone portable en main… Et voilà que mon mari, un samedi matin, s’empare de mon portable, posé près de moi, sur la table basse de la salle à manger.

— Ça ne te gêne pas si je me sers de ton téléphone, je dois appeler un confrère !

Je suis devenu verte en deux micro-secondes, quand je me suis souvenue de ce qu’il y avait comme fond d’écran… Mais ce jour-là, j’ai été bénie des dieux. Il venait de prendre le téléphone en main quand le fixe a sonné. Il l’a reposé.

J’ai changé le fond d’écran, j’ai remis un paysage.

Mais j’en suis arrivée à penser lui montrer toutes les photos sur le cloud. Je me dis que ça l’exciterait peut-être. L’exciter… Non même pas. Il est au-delà de tout cela, maintenant.

Elle me fouille consciencieusement. Je l’entends haleter, aussi. Ce qui fait la puissance de ce type de harnachement, c’est que la base du gode repose toujours sur le sexe de la personne qui est harnachée. Ça frotte, ça cogne, au final la jouissance est répartie entre celui qui agit et celui qui subit.

Quelque chose s’amorce au bas de mon ventre, et je comprends que je vais jouir… Ça monte en moi plus vite que je ne l’avais prévu, et je hurle, mon silence traversant la maison silencieuse, tandis que je me sens cracher du liquide sur ma partenaire. Je me dis que c’est dommage qu’il n’y ait personne pour prendre une photo de ce moment. On pourrait appeler ça « éclaboussures… »

Je m’écroule, tétanisée pour quelques instants, avant de rouler sur moi-même. Ce moment ne serait pas complet si je ne lui rendrais pas la pareille. Elle défait la ceinture, et me tend l’ensemble. Le gode est dégouline littéralement de sécrétions blanches et baveuses…

J’ai sous les yeux son sexe dilaté, suffisamment ouvert pour que je puisse voir la complexité de son intérieur et son gros clitoris qui darde. Toujours à plat dos, je me soulève pour attacher le harnachement autour de ma taille. Le socle est trempé de ses sécrétions et ça me plaît de penser que le plastique vient au contact de mon sexe après avoir été au contact du sien…

Elle me photographie pendant que je m’attache. Je l’attr a p e par les hanches, et je la fais venir près de moi. Elle se pose en haut de mes cuisses. On se sourit, complices. C’est dans de tels moments que je me sens vivante. Elle tend son ventre en avant et vient masser ses lèvres contre la partie inférieure du gode.

Elle me tend son téléphone. « Prends des photos de moi. Je veux pouvoir me regarder. Je me caresserai en revoyant toutes ces photos… Je suis aussi seule que toi, mon mari couche avec sa secrétaire. Il croit que je ne le sais pas. Le fumier… » Son visage s’assombrit, il me semble même un instant qu’elle va pleurer, mais elle sourit à nouveau quand je reprends le contrôle du gode et je viens appuyer la tête de plastique contre son clitoris… Elle se cambre en arrière, gémit.

Je la photographie. Je prends des clichés quand la queue de plastique s’enfonce en elle, quand elle est rentrée de quelques millimètres, à moitié, puis enfin totalement plantée en elle. Je l’attr a p e par ses fesses pleines, et je la fais bouger, monter et descendre… Le socle du gode frotte contre mon clitoris et mes lèvres, caresse qui me brûle… Elle me dit « Putain, je vais jouir… Déjà… » et se cambre en arrière, en lâchant un gémissement plus profond et plus fort… Je continue à la faire bouger, poupée sans volonté, lui arrachant encore un orgasme, puis un autre. Je la photographie ainsi, cambrée, jouissant. Elle est magnifique. Et puis c’est mon tour…Je suis déchirée par un orgasme qui me fait hurler… Elle s’écroule en travers de moi, le gode encore fiché dans ses chairs.

On part sous la douche ensemble, on se rhabille. Il est 11 50 et je sens mon téléphone vibrer. Je connais déjà le texte. Quasiment toujours le même. CHERIE, JE NE PEUX PAS RENTRER, A CE SOIR.

Je prépare à manger pour Andréa et moi. On devise de tout et de rien, puis elle rentre chez elle. J’ai l’après-midi pour moi. Je rejoins mon bureau pour rédiger des papiers pour l’association dont je m’occupe depuis cinq ans, qui permet à des jeunes en difficulté de trouver un premier emploi. C’est une amie qui m’a proposé de la rejoindre. Une manière sans doute, je le reconnais, de justifier mon passage sur terre. On a permis à pas mal de jeunes issus de quartiers difficiles de trouver du travail.

Je suis assaillie par les clichés d’Andréa. Elle m’en balance par mail…Une autre manière de se regarder. Je vois le gode frotter mes lèvres, puis bouger en moi…Ensuite je reçois ceux que j’ai pris d’elle… Ça m’excite plus que je ne voudrais bien l’admettre, et j’ai de nouveau envie de sexe. D’autant qu’elle me fait parvenir une série de clichés, cette fois pris sur le vif, en temps réel, par SMS… Elle est allongée sur son lit, et elle s’est faite belle, avec un corset dont jaillissent ses seins généreux, et qui laisse son ventre à nu, des bas stay-up et des bottes à talons aiguille… Elle se mitraille, plan général et gros plan,. Elle se lèche un sein. Elle s’ouvre avec les doigts, d’abord simplement écartant ses lèvres, puis enfonçant deux doigts dans son sexe et écartant. J’ai la tête qui tourne. Elle met un doigt dedans, puis un autre…Je me dis qu’elle va y fourrer la main entière, mais finalement, elle sort un vibro rose fluo, qu’elle plante en elle. C’est le dernier cliché. Elle me propose « Viens me rejoindre ! » mais je ne me sens pas de traverser la ville, même si je suis excitée.

17 heures… Je me sens seule et triste… Je remonte dans la chambre… Mes amis les plus précieux, ceux qui ne me trahiront pas, ils sont dans ces trois coffrets… J’en ai tellement que j’oublie parfois quelle gamme est à ma disposition. Je retrouve à ma grande surprise un modèle unique, que j’ai ramené des USA. Il est blanc, et pourvu d’une grosse tête qui se met à tourner sur elle-même quand on l’actionne, avec des vitesses différentes. Impossible de l’enfoncer en soi, mais il n’est pas conçu pour cela, plutôt pour frotter lèvres et clitoris. Je me laisse aller sur le lit, je tire mon jean à mes chevilles, ainsi que ma culotte, je le branche, je le mets à vitesse moyenne. Je tâte mon sexe d’une main, je me trouve ouverte et mouillée. D’ailleurs mon slip est translucide de sécrétions.

Je sais que c’est le genre d’appareil que je ne peux pas utiliser longtemps. La raison en est très simple : il est redoutable et je jouis très rapidement. Je l’amène sur moi et c’est parti… Le premier orgasme vient très vite, bientôt suivi par un autre, puis encore un autre… J’éjacule un liquide blanc et gras… Je ne relâche pas la pression…Je veux perdre conscience, oublier à quel point je suis malheureuse et seule… Je jouis encore et encore. Je me mets à pleurer. Je ne veux pas lâcher l’engin… J’ai un ultime orgasme, dans lequel il y a plus de douleur que de plaisir… Je perds conscience un instant, lâchant l’engin… Quand je reprends conscience, je me rends compte qu’il est plus tard… Un instant je panique… Si mon cher mari me découvrait comme ça… Je remonte ma culotte, vais laver puis ranger l’engin. Je change les draps rapidement. Je n’ai jamais éjaculé ainsi avec lui, et ça n’arrivera pas de sitôt.

Je descends cuisiner. Il rentre pour le dîner, me raconte sa journée, dont je me contrefiche. J’ai été me changer, mettre une jolie robe, parme, qui colle à mon corps. J’espère toujours qu’au moins il me mettra la main aux fesses, mais une fois le dîner terminé, il se contente d’aller s’installer devant la télévision. Je sors dans le jardin, me maudissant de toujours espérer. Mon téléphone vibre. Un SMS d’Andréa. Une photo de nous deux dans le miroir de la salle à manger, moi à quatre pattes, elle sur moi. J’ai un petit sourire. Heureusement que j’ai des satisfactions par ailleurs.

Je pars me coucher sans même souhaiter bonne nuit à mon mari. Seule dans le lit, je jette un œil aux coffrets que j’aperçois par la penderie ouverte avant de sombrer.

Frederic Gabriel

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